Oui, de nombreuses fermes solaires et ombrières photovoltaïques sont installées sur des terrains pollués ou en friche, ce qui permet de valoriser ces sites.

Les terrains pollués se déclinent en plusieurs types selon la nature et l'origine de la pollution, ainsi que les impacts environnementaux associés. Voici les principaux : Carrières et mines : Les activités d'extraction enlève le sol agricole. Elles engendrent aussi parfois des résidus et polluants, par exemple de l’arsenic dans les mines d’or. Sites industriels : Certains sites industriels sont contaminés par des polluants tels que des métaux lourds, des hydrocarbures, ou des solvants. Cette pollution doit être contenue et traitée. Décharges : L’enfouissement des déchets dans le sol, qu’il ait été encadré ou sauvage, donne un site à forts enjeux de pollution, par les déchets enfouis ou bien par les produits de leur décomposition. Anciens sites militaires, souvent contaminés par des explosifs, munitions, métaux lourds, et hydrocarbures. Aérodromes : Pollués par les carburants et lubrifiants d'avion. Ces terrains peuvent être réhabilités grâce aux énergies renouvelables, en les transformant en parcs solaires, qui génèrent de l'énergie propre tout en réutilisant et protégeant le terrain.

La construction sur un terrain pollué nécessite des étapes spécifiques pour prévenir la propagation des contaminants et réhabiliter le site. Cela inclut l'évaluation de la pollution (tests de sol et d'eau), la mise en place de mesures de confinement, et parfois l'enlèvement de déchets dangereux.

Il est évidemment compliqué de donner une réponse exacte à cette question, car les avantages varient en fonction de l'investisseur et du plan d'affaires du parc photovoltaïque. Notamment, l’étendue des travaux d’aménagement et de dépollution joue sur le loyer. Cependant, il est bon de noter que des loyers annuels pouvant atteindre 8000 € à 10000 € par hectare sont possible.